En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts.

A Pékin, la police anti-smog mène l’enfer aux pollueurs

Les gardiens de "l'airpocalypse" sont de sortie

Ecrit par Antoine Lebrun Publié le 22 janv. 2017

Antoine Lebrun

A Pékin, la police anti-smog mène l’enfer aux pollueurs

Encore et toujours étouffé par énorme nuage de pollution, Pékin a (enfin) décidé de réagir. Depuis le début de l’année, une police de l’environnement traque les actes d’incivilité à travers la ville. Une mission délicate visant à éviter "l’airpocalypse".

La capitale chinoise survit dans le brouillard depuis plusieurs semaines. Une pollution telle que de nombreuses mesures ont été adoptées, notamment celle de fermer certaines écoles ou encore de confiner les habitants chez eux. L’heure est grave et 2017 n’a pas arrangé les choses… Après une première semaine de l’année passée sous un épais voile de la pollution, le gouvernement chinois a décidé d’agir en créant une “police antipollution”. Son objectif : combattre les substances toxiques et leurs effets sanitaires.

Selon Cai Qi, le maire de Pékin (un nom qui pourrait nous offrir des dialogues assez cocasses : "C’est qui ? Cdi Qi !…"), cette patrouille anti-pollution arpentera les rues de la capitale chinoise à l’affût des moindres actes d’incivilité environnementale. Dans l’oeil du cyclone : les barbecues illégaux, les feux d’ordures et les routes les plus poussiéreuses. 

Le Chinois n’en fait qu’à sa tête

Avec cette police répressive, la ville espère réduire au maximum le niveaux de gaz toxiques inhalés par les habitants. Une belle idée qui s’attire pourtant quelques critiques. D’après certaines sources, le réel problème viendrait davantage des centrales à charbon, des usines et de la circulation que des actes isolés. 

Au début du mois, le gouvernement déclenchait "l’alerte rouge" contre le smog du ciel, obligeant au passage de nombreuses entreprises à cesser leur activité. Une restriction vaine puisque que plus de 500 violations ont été constatées sur les chantiers et près de 10 000 véhicules ont été contrôlés en état d’infraction. Echaudé par tant de rébellion, Pékin a décidé de fermer ses dernières centrales à charbon cette année, à diminuer sensiblement sa consommation en clôturant 500 usines et à retirer quelques 300 000 voitures de ses routes. Enfin, les écoles devront prochainement s’équiper de purificateurs d’air dans les salles de classe. 

Source image : © National Geographic / IBTimes

Récompensez ce chroniqueur par un like !

Rejoins le projet Hello Demain et fais partager aux autres tes découvertes

Je participe

Rejoins le projet Hello Demain
et fais partager aux autres tes découvertes

Je participe