On en rêvait, Ségo l’a fait. La ministre de l’Ecologie a annoncé e lancement de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) au 1er janvier 2017. Sa mission principale : préserver et de restaurer un environnement malmené par les temps qui courent.
Alléluia ! Avant de s’envoler vers d’autres cieux moins glorieux mais sans doute plus réalistes pour lui, François Hollande a tenu l’une des principales promesses - à nos yeux - de son quinquennat. Au 1er janvier 2017, l’Agence française pour la biodiversité verra le jour après 5 ans de tractations lentes et indécises.
Regroupant de nombreuses structures nationales, cette agence aura pour but - d’après Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie - de "répondre aux enjeux de société posés par la perte de biodiversité et la dégradation des milieux, faire de la protection de la biodiversité une source de développement durable et d’innovation". Principales missions du mouvement : prôner le zéro pesticide dans l’espace public, l’extension des zones protégées et sensibles, favoriser la pollinisation des territoires, le tout accompagné de quelques "missions de police de l’environnement" censée réprimander les comportement écologiquement néfastes.
Installer la France sur le trône écolo
Avant d’être définitivement adoptée, la mesure devait passer la douloureuse épreuve du vote. Une étape balayée illico par un vote unanime venu conforter le bilan bien positif de la ministre Royal. En cinq ans, l’ancienne femme de a su étendre la surface des aires marines françaises protégées de 4 à 20 %. Une aubaine à l’heure où 60 % des espèces vivantes dans le monde se trouvent en situation de fragilité.
Fort de sa réussite, l’Agence française pour la biodiversité sera portée par 3 grands principes fondamentaux : valoriser le territoire sans détruire la biodiversité, la solidarité écologique en direction des générations futures, ainsi que la lutte contre la surexploitation, la pollution et le réchauffement climatique. Un programme bien chargé pour le mouvement qui pourra compter sur le soutien sans faille du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et de très nombreux chercheurs et experts nationaux et internationaux dans tous les domaines liés à l’écologie. Objectif suprême : faire de la France un pays à l’avant-garde de la protection de la biodiversité et de continuer à montrer l’exemple, après avoir organisé et ratifié l’Accord de Paris.