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Un gratte-ciel de 4,8 km de haut pour absorber la pollution

Autant prier pour que l'ascenseur ne tombe jamais en panne...

Ecrit par Antoine Lebrun Publié le 31 janv. 2017

Antoine Lebrun

Un gratte-ciel de 4,8 km de haut pour absorber la pollution

Et si un gratte-ciel n’était plus un symbole de la puissance économique d’une ville mais celui de la propreté de son air ? Un projet dingo développé par la société américaine Arconic espère absorber la pollution grâce à d’immenses tours verticales.

Des « idées », on en découvre sans arrêt, mais les vraies solutions se font toujours attendre. La pollution de l’air urbain aux particules fines est un problème qui ne date pas d’hier. Mais malgré les progrès technologiques, aucune trouvaille avancée n’a permis d’enrayer la machine infernale. Certaines villes dégainent la circulation alternée quand d’autres censurent purement et simplement les informations liées à la qualité de l’air pour faire illusion. Le monde va mal mes petits agneaux…

Mais dans cet océan de négativité, il y a Arconic. Arconic, c’est une entreprise américaine qui vient de voir émerger une idée complètement folle dans sa petite tête : construire un immense gratte-ciel censé aspirer les matières polluantes en suspension grâce à son revêtement unique. En d’autres termes, une tour de contrôle purificatrice. Ca vous paraît dingue ? Nous aussi. Mais on aime croire à "l’impossible".

Un tour de 4,8 km de haut

Dans les tuyaux depuis 2011, le projet consiste à bâtir (peu importe l’endroit et la date, on en n’est pas encore là) un gratte-ciel…de 4,8 kilomètres de haut ! Une folie dotée de balcons rétractables et de matériaux imprimables en 3D capables d’absorber le mauvais air. Pour imaginer telle création, l'entreprise new-yorkaise s'est inspirée de l'univers des "Jetsons", un dessin animé de science-fiction qui a été diffusé pour la première fois en 1962. Bienvenue dans la science-fiction la plus poussée. 

Mais tout ça est très sérieux et la société US y a bien pensé. Dans la structure, le dioxyde de titane sera chargé de dégager de l’énergie au contact des rayons UV. Une énergie qui servira alors à charger l’oxygène et les molécules d’eau, finalisant ainsi le processus d’aspiration des autres matières organiques proche de la tour. Une fois aspirée, la pollution se retrouvera déposée sur la surface du gratte-ciel, telle une vulgaire peau morte, qu’il suffira de gentiment retirer.

Baptisé « Ecoclean », le revêtement futuriste n’est hélas pas prévu pour tout de suite. Mais la science et la technologie étant en pleine mutation, il ne serait pas étonnant de voir une telle matière débarquer sur nos façades d’ici peu. Rendre l’impossible réel, une utopie dont Arconic a fait son slogan : "We make the impossible real". Ca donne envie d'y croire...

Source image : © Arconic

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