Pendant que l’industrie textile pollue le monde, des audacieux se lancent dans une mode propre et écologique. Si le résultat est souvent au rendez-vous, il ne l’est pas en matière de lingerie : plus c’est bio, moins c’est beau. Mais ça, c’était avant. Avant que quatre jeunes filles sophistiquées ne créent Olly, une marque de culottes éthiques et totalement respectueuses de l’environnement et des femmes. On les aime à la fOLLY !
La lingerie, c’est beau. La lingerie, c’est chic. Mais comme tous ces semblables de l’industrie de la mode, la lingerie c’est pas très écolo ! Si la meilleure des solutions consiste à abandonner toute forme de sous-vêtements et de se balader constamment en tenue d’Eve, certains malins ont créé leurs propres marques écolo. Sauf qu’en matière de dentelle, l’écologie a un bon siècle de retard et n’est pas souvent très sexy. Conscientes de ce manque de glamour, quatre jeunes femmes dans le vent ont décidé de prendre le taureau par les cornes en créant Olly, une gamme de culottes alliant écologie et féminité.
“Nous sommes parties d’un constat très simple. L’industrie de la mode telle qu’on la connaît aujourd’hui est extrêmement néfaste à l’environnement, aux droits des hommes et des femmes et à notre santé. Et pourtant, très peu d’alternatives existent. Il est extrêmement difficile de trouver des vêtements, et en particulier de la lingerie, qui concilient éthique et esthétique”.
Pas vraiment emballées à l’idée de ressembler à leurs grands-mères en sous-vêtements, les deux Clémentine, Maud et Mathilde ont lancé une première collection déclinée sur quatre modèles en coton, tulle et dentelle dans trois coloris différentes (noir, blanc et bleu). Du classique facile à assortir avec toute sorte de soutiens-gorge. L’objectif suprême des 4 jeunes entrepreneuses : prouver que mode éthique peut rimer avec mode chic.
Une culotte qui vous veut du bien
Pour démontrer leur bienveillance envers la planète, les mères d’Olly s’engagent à respecter trois grandes lignes directrices.
- Règle n°1 : utiliser des tissus écologiques, tels que le coton bio, produits sans OGM ni pesticides et bien moins gourmand en eau que le coton traditionnel.
- Règle n°2 : colorer les culottes avec des teintures labellisées Oeko-Tex 100, garanties sans produits toxiques.
- Règle n°3 : produire en Hongrie pour limiter l’impact environnemental affreux du transport.
Niveau étique, on est bien. Mais à part ça, elle est où la différence ? "Deux tiers de nos vêtements contiennent des perturbateurs endocriniens (NPE, phtalates…), pourtant interdits par l’Union européenne, qui peuvent altérer la fertilité et se transmettre de la mère à l’enfant. Ces substances pénètrent d’autant plus lorsque le vêtement est porté à même la peau et que cette dernière est humide." Ca tombe bien : ces perturbateurs endocriniens sont bannis des culottes Olly.
Sûres de leur projet, les quatre copines n’en demeurent pas modestes. Si Olly se consacre exclusivement aux culottes, c’est pour ne pas griller les étapes. En cas de succès futur - ce dont on vous interdit de douter -, la marque pourrait s’élargir aux soutiens-gorges voire aux caleçons masculins. Vous êtes déjà fan ? Un peu de patience, les premières culottes seront disponibles en précommande sur la plateforme Ulule d’ici quelques semaines avant que l’e-shop de la marque ne soit activé. A combien ? 25 euros. D’ici là, on vous conseille de rester…Olly !